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Circuit court et locavore : synonymes ?

La région Hauts-de-France serait un peu au-dessus de la moyenne nationale en terme de consommation en circuit court. Mais sait-on tous vraiment de quoi nous parlons ? Qu’est-ce que le circuit court ? Le circuit court est-il forcément local ? Où acheter ? Nous décortiquons pour vous ces modes de commercialisations.

Une histoire de proximité

Le circuit court est un mode de commercialisation qui prône la vente directe, ou indirecte à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire. En vente directe, le producteur vend ses produits aux consommateurs sans aucun intermédiaire. Il peut le faire de différentes façons comme par la vente en bordure de route, les marchés de producteurs, la vente par correspondance, etc.

Le circuit court comprend également la vente indirecte avec un intermédiaire au maximum. C’est le cas par exemple des ventes aux magasins sans passer par un distributeur ou la vente via des plateformes internet comme mesvoisinsproducteurs.com.

Dans le circuit court, ce qui prime, c’est la proximité relationnelle. Mais quid de la proximité géographique ? Passons au “manger local”. En France, les locavores consomment des aliments produits ou fabriqués à moins de 250km de chez eux, voire même à moins de 150km. On parle également d’ultra local pour les approvisionnements à moins de 20km, comme c’est le cas chez Mes Voisins Producteurs. La démarche prend alors plus de sens. Il est donc possible de manger local, mais avec plus d’un intermédiaire entre le producteur et le client. Tout comme on peut acheter en circuit court un produit qui vient de l’autre bout de la France.

Bien évidemment, pour des raisons logistiques ces deux modes de consommation sont liés. L’idéal reste donc de les associer.

L’importance de manger local et en circuit court

Consommer local permet de réduire le trajet d’approvisionnement des produits. Si le trajet est plus court, les besoins en énergie sont moindre pour les transporter (porte-conteneurs, avion, etc.). Pour acheminer un kiwi de Nouvelle-Zélande en avion jusque Paris, il faudrait par exemple douze fois plus de pétrole que s’il venait d’Aquitaine en camion. C’est donc en premier lieu un geste écologique. Le circuit-court permet également une meilleure rémunération des producteurs. Ils ont plus d’influence sur le prix de leurs produits et peuvent ainsi augmenter leurs bénéfices. D’ailleurs, chez Mes Voisins Producteurs, ce sont les producteurs qui fixent leurs prix. De manière générale, cela maintient l’économie locale. En respectant la saisonnalité, c’est le tiercé gagnant !

La difficulté de la vente directe

La solution semble toute trouvée pour les producteurs : vendre en direct aux consommateurs. En réalité, c’est plus compliqué. Les producteurs font face à différents obstacles : la vente d’un seul type de produit, la difficulté de leur valorisation, le temps alloué à cette vente, l’irrégularité des commandes, etc. L’intérêt d’un intermédiaire sera donc de pouvoir alléger ses difficultés en proposant une plus grande variété de produits au même endroit, de valoriser davantage sa production ou de toucher un public plus large, tout en gardant une juste rémunération.

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