Présentez-vous :
Nicolas, la ferme 4 Vents à HEM.
- En quoi consiste votre métier ?
Sélectionner des bonnes variétés et ça tout au long de l’année. Ca va être semer, on part de la graine et du terreau qu’on sème à la ferme et qu’on repique dans les champs, l’entretien qu’on taille éventuellement et que l’on récolte pour que vous les ayez dans votre assiette. Le tout sans aucun produit chimique puisqu’on est en bio mais on ne met même pas les produits qui sont autorisés en bio puisqu’on ne fait que des pural plantes qu’on fait nous-même.
- Quel est votre parcours ?
La ferme a 3 ans et avant ça j’étais charpentier, je construisais des maisons en bois, je me suis formé à la ferme de sainte Marthe au sud d’Orléans.
- Quel est votre offre de produits ?
Tous les légumes que vous allez retrouver, tous les légumes de saison et on plante également chaque année des fruitiers : pommes, poires, pêches cette année qui vont mettre un petit peu de temps à donner et on a également depuis cette année des framboises, des cassis, des myrtilles et des groseilles.
- Quel parcours du producteur au consommateur ?
On reçoit nos commandes, on vend dans des magasins biocoop on vend des paniers directs le mercredi et on vend grâce à mes voisins producteurs qui passe commande tous les soirs, on cueille le matin et vous recevez dans la journée, c’est livré.
- Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?
On est dehors tout le temps une partie de l’année sous la pluie mais c’est peut-être un peu maso mais d’être dans la nature tous les jours c’est satisfaisant et puis petit je rêvais de tailler des fruitiers et puis peu à peu après j’y suis arrivé.
- Pourquoi le bio, la permaculture ou autre spécificité ?
C’est un peu une évidence alors on a le label pour que les gens aient un repère mais comme je le disais avant là on ne met même pas les produits qui sont autorisés en bio ici on n’a pas d’armoire phytosanitaires on fait que des purins de plantes et la permaculture c’est plus plus qu’une méthode de culture c’est un état d’esprit en se disant qu’est-ce qu’on a sur place comme matière, on n’essaye pas trop exporter de matières, pas trop en importer pour qu’il y ait moins d’externalités négatives possibles.
- Pourquoi travailler avec mes voisins producteurs ?
Permettre d’avoir, d’accéder en fait à tous ceux qui auraient envie de consommer nos produits et sur toute la métropole. Nous on n’est pas capable de les servir, on n’est pas capable de vous livrer et c’est hyper complémentaire.
- Quel est l’avenir de cette profession / activité selon vous ?
Heureusement il y a plein d’initiatives en bio qui se développent, de petites productions à mon sens c’est plus des fermes de petite échelle, à taille humaine, polyculture, élevage avec un peu comme on le faisait avant : plein de petites activités qui permettent de pérenniser le lieu et de ne pas dépendre que des légumes pour que en cas de mauvais temps et bien si on perd une saison tout ne s’écroule pas.