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Manger bio et local c’est bon dans l’assiette…
Légumes sur planche à découper

… et pour la santé !

« Que ton aliment soit ton seul remède »

Hippocrate  avait compris que la nature regorge de trésors et que l’organisme humain peut y trouver presque tout ce qui lui est nécessaire pour vivre : manger, boire et se soigner.

Une alimentation saine doit être à la fois exempte de tout poison et riche en nutriments pour remplir correctement son rôle protecteur.

Qu’est-ce que l’agriculture biologique ?

Selon l’Agence Bio, c’est un mode de production et de transformation respectueux de l’environnement, du bien-être animal et de la biodiversité, qui apporte des solutions face au changement climatique.

Les aliments bio sont cultivés sans produits chimiques et sans OGM. Ils ne contiennent ni exhausteurs de goût, ni colorants, ni arômes  de synthèse. Les additifs sont fortement limités.

Les dérives du Bio Business

Une enquête sur France 5 « la face cachée du bio low cost », diffusée le 23 octobre 2016 démontre que les produits bio  vendus à  bas prix dans les grandes surfaces ne respectent pas tous l’esprit bio : main d’œuvre exploitée et sous payée, légumes cultivés hors saison dont la production et le transport aggravent l’effet de serre, tolérance du E250 (nitrite de sodium qui donne la couleur rosée du jambon), nutriments dégradés car transportés sur une longue distance et stockés sur une longue période et enfin abattage des animaux aussi sordide qu’en élevage conventionnel.

Manger bio et local a un impact positif sur les sols et sur l’environnement.

Il est impossible de contrôler une filière bio à l’autre bout du monde ; parcontre, il est tout à fait faisable de vérifier le travail du sol effectué par un agriculteur bio de sa région : fertilisation avec des matières organiques (fumier, déchets des cultures et engrais verts) et rotation des cultures afin de maintenir la teneur en humus de la terre.

La non-utilisation d’antibiotiques, d’engrais azotés et de pesticides maintient la qualité des sols et celle de l’eau dans les nappes phréatiques.

La production locale réduit le coût des transports et limite par là même fortement l’effet de serre.

Un sol sain préserve notre santé

L’appauvrissement des sols entraîne la baisse de la qualité nutritive des aliments – végétaux et animaux – et la dégradation de notre flore intestinale ; et on connaît aujourd’hui l’importance du microbiote intestinal dans le soutien de l’immunité et des défenses naturelles, dans l’absorption des glucides et des lipides, dans le stockage des graisses, dans la régulation de l’appétit…

De plus, le lien entre pesticides et maladies (cancer, maladies auto-immunes, diabète, problèmes cardio-vasculaires ) est avéré et consommer du bio de bonne qualité diminue ces risques.

L’absence d’antibiotiques dans les élevages permet également d’éviter la résistance aux antibiotiques quand il est nécessaire de les utiliser pour se soigner.

Plusieurs études ont mis en évidence une meilleure densité nutritionnelle des aliments bio et locaux surtout en ce qui concerne les anti-oxydants, les oméga 3. le fer, le magnésium, le phosphore et la vitamine C.

Et pour finir, il n’est pas nécessaire d’éplucher les fruits et légumes bio ce qui permet de bénéficier de la totalité des nutriments.

Par Laure, naturopathe

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